La date est inscrite en rouge dans votre agenda. Dans un mois, vous allez devoir vous exprimer en public devant vos collaborateurs. Et plus l’échéance approche, plus vous angoissez. Cette anxiété anticipatoire qui va crescendo vous fait cauchemarder. Vous vous imaginez déjà être victime de tachycardie, de tremblements, de sudation, de rougissement ou encore de balbutiements. Autant de symptômes incontrôlables qui vont transformer votre speech en désastre oratoire. Pas de panique : voici cinq astuces pour surmonter votre glossophobie.
1/ Ne vous sous-estimez pas et ne surestimez pas non plus les enjeux
La peur engendre immanquablement des sentiments de dépréciation et de pessimisme. Vous êtes alors persuadé que vous ne serez pas à la hauteur. Or vous devez absolument vous rappeler que si vous devez parler en public, c’est parce qu’on vous l’a demandé. Vous êtes donc légitime sur le sujet et avez quelque chose à apporter à votre auditoire. Enfin n’oubliez jamais de relativiser ! Quels que soient et le contexte et l’enjeu de cette prise de parole, une chose est sûre : votre vie n’en dépend pas !
2/ Préparez-vous à parler en public !
Cela peut paraître évident, mais une bonne maîtrise de votre sujet réduit considérablement votre niveau de stress. Rappelez-vous, lorsque vous étiez élève, combien vous arriviez détendu à un contrôle si vous aviez appris votre leçon. Préparez donc votre texte très en amont, répétez-le seul devant votre miroir, puis devant des spectateurs bienveillants. Mémorisez quelques passages clés et faîtes des fiches bien aérées et très lisibles pour le reste : de cette façon, vous aurez toujours vos notes sous les yeux et vous ne craindrez pas de perdre le fil de votre intervention.
3/ Concentrez-vous sur votre message
À moins que vous ne soyez une superstar, votre auditoire s’intéresse à ce que vous avez à lui dire bien plus qu’à vous. Votre concentration doit donc porter avant tout sur votre discours. Plus vous vous recentrez sur votre personne et plus vous risquez de tomber dans le piège de la panique. Votre esprit, vos pensées et votre énergie doivent être focalisés uniquement sur votre message. Car s’il est clair, compréhensible et structuré, vous pouvez être sûr, avant même d’avoir commencé votre prise de parole, que vous captiverez votre auditoire. Et dans ces cas-là, vous n’avez plus aucune raison d’avoir peur. C.Q.F.D.
4/ Inspirez, expirez
Le stress et la tension provoquent inévitablement une respiration courte et rapide. À l’inverse, une respiration calme et profonde vous plonge dans le calme et l’apaisement. Quelques minutes avant de prendre la parole, faîtes une série d’inspirations par le nez en gonflant lentement le ventre pendant 5 secondes et d’expirations en soufflant par la bouche et en rentrant le ventre pendant 5 secondes. Répétez cet exercice plusieurs fois. Et enchaînez ensuite par une série de sourires, en pensant à un souvenir amusant, de bâillements et d’étirements. Ils vont générer une légère montée d’endorphines, provoquant ainsi une sensation de bien-être.
5/ Les deux pieds sur terre
Prendre conscience de vos appuis, en ancrant bien vos deux pieds dans le sol, vous permettra de vous sentir plus solide. Vous pouvez aussi appuyer vos mains sur la table ou le pupitre, s’il y en a. Un appui qui vous aidera, là aussi, à vous sentir plus posé. Attention cependant à leur hauteur pour ne pas vous pencher en avant. N’oubliez pas, enfin, de baisser les épaules, car lorsque l’on est stressé, on a tendance à les monter jusqu’aux oreilles. Cette position altère la respiration et crée des tensions. Et petit détail qui a son importance : choisissez une tenue vestimentaire dans laquelle vous êtes à l’aise, en termes de confort, mais aussi d’apparence.