ET SI PRENDRE LA PAROLE AVEC LE MASQUE ÉTAIT UNE OPPORTUNITÉ ?

14/02/2021
Comment prendre la parole avec la bouche calfeutrée ? On a tous râlé contre le port du masque imposé par la crise du COVID. C’est vrai, nous ne sommes pas nés avec… Mais quand, en plus, on doit porter ce maudit masque tout en prenant la parole, la situation peut relever de l’épreuve de force. À moins d’en tirer parti pour parfaire votre aisance à l’oral.
Pour bien prendre la parole, il est possible de faire d’une contrainte, une opportunité. C’est ce que nous vous proposons ici en 4 points pour libérer votre parole au-delà du masque. Pour parler sans filtre, ou en tout cas faire comme s’il n’y en avait pas.

Pour bien prendre la parole, ne manquez pas d’air !

Premier point : appuyez-vous sur votre respiration. Pas seulement pour avoir cet air dont nous avons tous besoin, mais pour donner aussi à votre voix sa pleine puissance. Pour ça, pas besoin de hausser le ton. Respirez à pleins poumons ; vos cordes vocales sauront en profiter pleinement en retour. Sans le masque, respirer pour bien parler est déjà un point clé. Avec le masque, c’est LA clé d’une prise de parole détendue.

Deuxième point : articulez ! C’est incontournable pour se faire comprendre. Encore plus avec le masque. En appliquant à la lettre le premier point – respirer – il vous sera très facile de maîtriser votre articulation. Au besoin, si certains mots sont compliqués à prononcer, prenez un micro temps de pause… jouez sur le silence… et lancez-vous ! Tout en douceur…

L’effet crayon dans la bouche

Troisième point : parlez avec les yeux. Les vôtres et ceux du public. Ecarquillez, fixez, observez, clignez (pas trop quand même !). Autant de moyens d’expression de votre regard qui vous aident à moduler votre discours, sans compter sur les seuls mots pour le faire.

Quatrième point : appelez vos mains à la rescousse. Bien souvent, les personnes que nous formons à la prise de parole en public nous disent ne pas savoir quoi faire de leurs mains. Eh bien là, mettez-les à contribution, en les utilisant comme des sous-titres. Vous annoncez un exposé en trois parties ? Ce sont trois doigts qui se lèvent en appui de ce que vous dites.

Pour travailler leur élocution, les comédiens ont coutume de s’exercer avec un crayon dans la bouche. Prendre la parole avec le masque, en appliquant chacun de ces points,  revient à faire la même chose. Et le jour où vous l’enlèverez, vous verrez, ou plutôt vous entendrez : vous ne prendrez sans doute plus la parole en public comme avant.

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Journaliste et consultant Pitch361