Apprendre

Dans la prise de parole publique, une erreur se répète avec une régularité déconcertante : la course effrénée à l'impression. Une majorité d'orateurs sacrifient l'efficacité de leur message sur l'autel de leur ego, préférant briller plutôt que transmettre.

Prendre la parole en public est une épreuve ? Vous esquivez l’exercice par peur de perdre vos moyens ? C’est là que vous appuyer sur votre « Pourquoi » est essentiel pour donner de l’impact à votre discours sur le fond. Un « Pourquoi » qui permet de capter l’attention de votre auditoire sur un objectif plus grand que vous, plutôt que sur vous.

Faites silence. On ne vous le dit pas assez. Vous parlez trop… Beaucoup trop ! Vous n’êtes bien sûr pas le seul. Le problème est qu’à trop vouloir parler, votre communication finit par en pâtir… Laissez-nous vous expliquer.

« Améliorer sa mémoire », « perdre la mémoire », « avoir un trou de mémoire » ? Lorsque l’on parle de la mémoire, on la définit, par simplification de langage, comme une seule et même fonction cognitive. Alors qu’en réalité, on entend régulièrement parler de mémoire auditive, visuelle, sémantique… En effet, une mémoire peut en cacher une autre !

Prendre la parole avec efficacité et pertinence est une forme d’art. Ce n’est pas quelque chose avec lequel nous naissons ou pour lequel certains parmi nous auraient des capacités particulières. Prendre la parole et inspirer les autres est un savoir-faire hautement précieux. Tous ceux qui ont développé cette aptitude sont considérés d’une manière particulière. Ils font partie d’un cercle restreint. Celui des grands orateurs.

Imaginez-vous en plein discours : « Ça ne nous concerne pas ! », « On s’endort par ici… », « Et sinon vous proposez quoi ? » A l’instar des « haters », le public, dissimulé dans une masse, peut être dur. Ou parfois il pose de vraies questions, mais qui peuvent surprendre l’orateur car il.elle sera coupé.e dans son élan. Alors comment réagir face à ce genre d’invectives ? Comment garder son sang-froid et avoir la bonne répartie ? Comment ne pas perdre l’attention du public ?

C’est la vertu à la mode, sœur de la bienveillance et mère de la compassion, très en vogue dans les entreprises. Seulement voilà : l’empathie est souvent sélective, elle peut aussi être instrumentalisée et manipulée, voire aller carrément contre le sens moral. Décryptage de la face obscure de cette faculté pourtant indispensable pour nourrir le lien social. Et si utile pour communiquer avec ses semblables.