S’inspirer

"Le courage, c’est oser se lever et parler ; mais aussi savoir rester assis et écouter"

"De bonnes paroles peuvent être brèves et faciles à dire mais leur écho est véritablement éternel"

"La brièveté est sœur du talent"

« Jouer avec le verbe, trouver les mots justes, c’est ce qui me plaît dans l’expression orale. J’ai l’étiquette de journaliste collée sur mon front ! C’est plus fort que moi ! », reconnaît Stéphan Julienne, consultant pour Pitch361. Curieux, passionné, exigeant aussi, Stéphan est tombé dans « la radio » très jeune. « Ça commence dès le matin, quand mon radio-réveil sonne ! », une vieille habitude dont il avoue ne pas pouvoir se passer. Écouter la radio, et en faire son premier métier, s’est imposé à lui comme une sorte d’évidence.

"Les mots qui touchent notre cœur créent une inoubliable mélodie."

"Celui qui a un pourquoi qui lui tient de but, de finalité, peut supporter tous les comment."

Robert Badinter, ce jour là, le 17 septembre 1981, sait qu’il prononce un discours historique. La chambre – à majorité socialiste- lui est acquise. N’empêche. Il souhaite emporter la conviction de l’opinion publique, au-delà des seuls députés. D’où un discours très argumenté, nourri de références historiques. Une démonstration implacable pour tordre définitivement le cou à la guillotine…

Il y a 40 ans, le 17 septembre 1981, Robert Badinder, garde des Sceaux livrait, devant l’Assemblée Nationale, un puissant réquisitoire pour l’abolition de la peine de mort. Un discours mémorable porté par « une éloquence du cœur et une éloquence de la raison ». Dans ce premier post nous mettons l’accent sur cette « éloquence du cœur », expression que Robert Badinter utilisa pour qualifier le discours de Jaurès sur le même sujet, 73 ans plus tôt.