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Imaginez-vous en plein discours : « Ça ne nous concerne pas ! », « On s’endort par ici… », « Et sinon vous proposez quoi ? » A l’instar des « haters », le public, dissimulé dans une masse, peut être dur. Ou parfois il pose de vraies questions, mais qui peuvent surprendre l’orateur car il.elle sera coupé.e dans son élan. Alors comment réagir face à ce genre d’invectives ? Comment garder son sang-froid et avoir la bonne répartie ? Comment ne pas perdre l’attention du public ?

C’est la vertu à la mode, sœur de la bienveillance et mère de la compassion, très en vogue dans les entreprises. Seulement voilà : l’empathie est souvent sélective, elle peut aussi être instrumentalisée et manipulée, voire aller carrément contre le sens moral. Décryptage de la face obscure de cette faculté pourtant indispensable pour nourrir le lien social. Et si utile pour communiquer avec ses semblables.

Des jours que vous préparez votre discours. Vous connaissez vos messages et votre argumentaire. Vous savez qu'une fois lancé, "ça ira". Il n'en reste pas moins que les derniers instants avant l'entrée en scène vous donnent souvent envie de vous enfuir ! Pourtant, quelques rituels simples existent. Voici les meilleures actions à mener dans les dernières secondes avant votre prise de parole en public

Votre discours a du sens, il est construit de manière claire et intelligible, vous avez réussi à bien exprimer votre message de fond et vous êtes satisfait de votre conclusion mais… comment commencer ? Pourquoi est-ce si important de capter l’attention de votre auditoire dès l’entrée et comment faire ?

« Attends, il faut que j’apprenne mon texte. », « Bonjour, je me présente et … mince qu’est-ce que je dois dire déjà ? » Faites-vous partie de ces orateurs qui apprennent mot pour mot leur discours ? Ce souci de tout savoir avant de prendre la parole vient généralement d’un formatage de l’école. La fameuse peur du « trou de mémoire ». Hélas, le plus souvent, il sape vos efforts pour être un orateur convaincant.

Vous allez parler en public. Votre discours est prêt, vous montez sur l'estrade... Les regards se tournent vers vous. Le trac monte. Votre cœur accélère. Et si sourire à ce moment-là n’était pas la solution si souvent conseillée ?

Parler en public, c’est bien. Marquer les esprits c’est mieux. Si vous avez quelque chose à dire et que vous voulez éviter de parler pour rien, il est indispensable de vous appuyer sur vos moyens d’expression : le corps, la voix, les émotions.

Réunion à plusieurs ou face à face, vous est-il arrivé d’être interrompu au milieu d’une phrase ? Et de ne pas savoir comment réagir pour garder la parole ? Vous êtes déstabilisé, c’est bien normal. Cette interruption déplacée crée une réaction émotionnelle : agacement, colère, voire un sentiment de soumission. Qui plus est, elle risque de vous faire perdre le fil de votre discours.

Comment prendre la parole avec la bouche calfeutrée ? On a tous râlé contre le port du masque imposé par la crise du COVID. C’est vrai, nous ne sommes pas nés avec… Mais quand, en plus, on doit porter ce maudit masque tout en prenant la parole, la situation peut relever de l’épreuve de force. À moins d’en tirer parti pour parfaire votre aisance à l’oral.
Pour bien prendre la parole, il est possible de faire d’une contrainte, une opportunité. C’est ce que nous vous proposons ici en 4 points pour libérer votre parole au-delà du masque. Pour parler sans filtre, ou en tout cas faire comme s’il n’y en avait pas.